Islande, terre de volcans et de cascades. Des paysages à couper le souffle. L’Islande où on entend le cœur de la terre vibrer. Ses quatre saisons en une journée. Sa route circulaire où vous avez envie de vous arrêter tous les 100 mètres pour prendre des photos.

Depuis mon séjour en Nouvelle-Zélande en 2019, j’avais un rêve : visiter l’Islande. Une pandémie est passée par là. Mais l’envie était toujours bien présente.
Mi-juillet 2022, je me suis donc envolée pour un road-trip de 10 jours en Islande sur la route circulaire. Je vous annonce la couleur directement. L’Islande a fait une entrée fracassante dans le top 5 de mes plus beaux voyages et des plus beaux pays que j’ai eu l’occasion de visiter.
Par contre, je ne vais pas vous mentir. L’Islande est un pays qui coûte très cher. Surtout en ce qui concerne la nourriture et les logements. Par contre, les activités sont, pour la plupart, gratuites. Il y a parfois un parking à payer. Cela équilibre un peu la balance. Par contre, si vous partez en été, je vous conseiller de réserver longtemps à l’avance si vous voulez avoir du choix.
Voici l’itinéraire que j’ai emprunté lors de ce road trip de 10 jours en Islande.
Jour 1
Je suis arrivée dans l’après-midi à l’aéroport international de Keflavik, situé à un peu moins d’une heure de route de la capitale Reykjavik. Une fois la voiture de location récupérée, j’ai mis le cap sur le cercle d’or où j’avais mon hôtel pour les deux premières nuits. C’est la portion de route où j’ai eu le plus de trafic pendant les 10 jours.




Une fois installée à l’hôtel, je suis partie à la conquête de Kerið, un cratère avec un lac bleu au fond. Il est situé au bord d’une route. Et ce fut la seule fois où j’ai dû payer pour avoir accès. Je ne me souviens plus du prix exact mais c’était entre 5 et 10 euros. Vous pouvez faire le tour du cratère par le haut ou par le bas.
Première activité en Islande et premier coup de cœur. A ce moment-là, je me suis dit, cela s’annonce très bien.
Jour 2 : le cercle d’or
J’ai consacré la journée au fameux cercle d’or mais on pourrait presque parler de triangle d’or. Trois activités principales sont situées à proximité les unes des autres. C’est également les activités où vous verrez le plus de touristes et de bus.
Avec le décalage horaire et l’absence de nuit, j’étais déjà réveillée à 5h du matin. Après avoir un peu traîné au lit. Je me suis mise en route assez tôt direction Gullfoss. Ces spectaculaires chutes d’eau étaient le point le plus éloigné depuis mon hôtel. Le débit est impressionnant.



Depuis le parking, vous découvrez la cascade par le haut. Ensuite, des escaliers puis un petit chemin vous mènent au plus près de la cascade. L’accès est très facile. Le bruit de l’eau vous hypnotise. Et comme le soleil était de la partie, un magnifique arc-en-ciel se forme à la surface de l’eau.
Geysir
Cap ensuite sur Geysir qui a donné son nom au terme geyser. Si Geysir est endormi depuis des années, un autre geyser, Strokkur, se trouve juste à côté. L’eau jaillit à plus de 15 mètres toutes les 5 à 10 minutes. Impressionnant.




Mais Geysir n’est pas juste un geyser. C’est également un parc géothermique qui permet de découvrir de nombreux phénomènes.
Après un petit ravitaillement à la boutique du parc géothermique, j’ai mis le cap sur le parc national de Þingvellir. C’est là que les Vikings ont fondé le premier parlement démocratique en 930. Il a été baptisé Althing.






Le parc est grand et plusieurs accès sont possibles. Je me suis garée au parking P2 à proximité de la cascade Oxarafoss. Un bon compromis afin de voir les principaux lieux d’intérêts du parc. J’ai donc commencé par une courte marche jusqu’à la cascade.
Ensuite, j’ai suivi le sentier principal afin de découvrir l’étendue du parc. Le lieu de rassemblement du premier parlement dont il ne reste pas grand-chose ainsi que la faille où les plaques tectoniques nord-américaine et eurasienne se rencontrent.
Jour 3: Du cercle d’or à Vik
Le troisième jour, j’ai entamé mon périple sur la route circulaire, que j’ai réalisé dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
La journée a commencé par la découverte de deux cascades qui se trouvent à 30 kilomètres de distance l’une de l’autre. D’abord la Seljalandsfoss qu’on peut apercevoir depuis le bord de la route. Ensuite la Skogafoss où un escalier abrupt permet de rejoindre le sommet. Cette cascade est située à côté d’un camping.



Avion de l’US Navy
L’étape suivante est l’un des lieux les plus photographiés sur Instagram. Il s’agit d’un avion de la US Navy qui a fait un atterrissage forcé à Solheimasandur. Aujourd’hui, il ne reste que l’épave de cette avion. Un grand parking au bord de la route circulaire vous indique l’endroit où vous devez déposer votre voiture.




De là, vous avez deux options. Soit vous décidez de marcher les 4km jusqu’à la plage où se trouve l’épave. Une marche sans charme au milieu d’un désert de gravats. Une marche sans fin où vous ne découvrez l’avion que lors des 100 derniers mètres. Et un retour encore plus pénible.
Soit vous prenez la navette. Certes, elle est payante mais vous penserez à moi en la prenant.
Vous l’aurez compris, j’ai opté pour la marche et je l’ai regretté une bonne dizaine de fois au retour, à chaque fois que je me faisais dépasser par la navette.
Satisfaite d’avoir vu l’avion et heureuse de retrouver la voiture après une marche interminable, j’ai mis le cap direction les arches de Dyrholaey où il y a de nombreux oiseaux et dont la vue est magnifique.




Petite astuce, il y a deux parkings. Un en haut de la falaise et par beau temps, il est facilement accessible. J’avais lu que la route était en mauvais état. Et je peux vous dire que lors de mon passage, la route était nickel. Un autre parking est situé en bas pour ceux qui n’osent pas emprunter la route en voiture.




Avant de rejoindre le village de Vik, j’ai fait un dernier arrêt à Reynisjara. Une plage de sable noir où on trouve un empilement de colonnes basaltiques. J’y suis arrivée en même temps que deux bus de touristes qui voulaient tous escaler les colonnes de basaltes. J’ai donc pris mon mal en patience pour laisser passer la foule et profiter de l’endroit une fois qu’ils étaient partis.
Jour 4: De vik à Höfn
Attention, journée coup de cœur !! Et elle commence par un gros coup de cœur pour la canyon de Fjaðrárgljúfur. Pour la petite histoire, ce canyon apparait dans un clip de Justin Bieber. Mais pour ma part, c’est sur Instagram que je l’ai découvert.







Depuis le petit parking, un chemin monte sur quelques kilomètres pour vous permettre d’accéder à différents points de vue. Afin de préserver la nature, il est demandé de rester sur le chemin. Le spectacle est magnifique. On en prend plein les yeux. J’aurai pu rester des heures voir des jours à admirer la beauté de la nature à cet endroit.
Nouvelle cascade avec la découverte de Svartifoss. Le parking est payant mais l’accès la cascade est gratuit. La petite randonnée pour y accéder n’est pas très longue mais le chemin monte très fort avec un dénivelé positif de 200 mètres sur une distance de 2km. Il n’y a pas vraiment moyen de se reposer. Et cela m’a paru très long pour moi qui déteste quand cela monte. Mais la vue valait la peine. Il était possible de descendre jusqu’à la cascade mais je n’ai plus de réserve d’eau. J’ai donc préféré éviter.

Lagunes glaciaires
Après un petit moment de repos au centre des visiteurs, j’ai mis pris la direction de Fjallsárlón, une lagune glaciaire facilement accessible depuis le parking. Cette lagune glaciaire est plus calme et beaucoup moins fréquentée que sa voisine de quelques kilomètres à Jökulsárlón.


A Fjallsárlón, c’est paisible. Vous profitez de chaque seconde pour admirer la beauté du lieu. Ces énormes icebergs au milieu de la lagune. Au loin le glacier. Et dans l’eau, quelques phoques ou otaries. (Perso, je ne vois pas trop la différence).
Mais si Fjallsárlón est magnifique, cela ne vous dispense pas de vous arrêter à Jökulsárlón où le spectacle est aussi grandiose. Plusieurs activités sont proposées pour vous rendre en bateau sur la lagune glaciaire. C’est ce que j’ai fait à bord d’un bateau qui ressemblait à une sorte de camion des mers. A bord, la guide a donné de très chouettes explications. Et d’autres qui font réfléchir. En 80 ans, le glacier a reculé de 8km. On se rend compte de l’impact du réchauffement climatique sur la nature.

Petit déception par contre pour la Diamond Beach. Ce jour-là, il a fait aux alentours des 20 degrés. Il n’y avait donc aucun bloc de glace sur la plage quand j’y suis passée en fin d’après-midi.
J’ai passé la nuit à Höfn.
Jour 5: les fjords de l’est
Après plusieurs jours de soleil, j’ai découvert que la météo islandaise pouvait être imprévisible. La journée était consacrée à l’exploration des fjords de l’est. Il parait que c’est super joli mais je ne vais pas pouvoir vous en dire grand-chose. Il y a eu du brouillard et de la pluie toute la journée. Je devinais qu’il y avait une montagne d’un côté et l’ocean de l’autre mais j’étais déjà contente quand je voyais la route à plus de 10 mètres devant moi.




Seyðisfjörður, c’est l’un des plus beaux villages d’Islande. Le ciel semblait se dégager, j’ai donc pris la bifurcation sur la route pour aller jusqu’à ce village. Et une fois que j’ai compris ce qu’il se passait, il était trop tard. Je me suis retrouvée dans un épais brouillard où il était impossible de voir quelque chose. J’avoue que j’ai eu les fesses serrées car la route était étroite dans la montagne. Mais impossible de faire demi-tour sans aller jusqu’au village. Où miraculeusement, il se trouvait sous les nuages.

J’ai donc quand même pu découvrir un petit peu Seyðisfjörður qui est très mignon avec notamment son église et l’arc-en-ciel devant. J’ai ensuite fait mes prières avant de reprendre la route dans l’autre sens.
Jour 6: région du lac Myvatn
La météo n’était toujours pas au rendez-vous quand j’ai pris le cap de la région du lac Mývatn. Le brouillard s’était un peu dissipé mais la pluie et le froid étaient au rendez-vous. Alors que le mercure annonçait 40 degrés à Bruxelles, il ne faisait que 2 ou 3 degrés en Islande. Quoi qu’il en soit cette météo islandaise ne m’a pas empêché de profiter de cette journée.


A commencer par la découverte de la cascade de Dettifoss et de sa voisine Selfoss. Par la route 862, l’accès se fait via une route goudronnée. Depuis le parking, vous avez une petite marche facile jusqu’à la première cascade. Ensuite, vous pouvez soit rebrousser chemin, soit poursuivre jusqu’à la seconde cascade.
Cap ensuite sur les paysages lunaires de Hverir avec ses chaudrons de boues, ses tons ocres et ses colonnes de vapeur qui sortent du sol. Ici, on sent la terre vivre, bouger sous nos pieds. Une participation est demandée pour le parking afin d’aménager le site. Ensuite, le parcours est en libre accès. Attention à ne pas enjamber les cordelettes posées au sol.




J’ai ensuite fait une première tentative pour découvrir le cratère de Viti mais la vue n’était pas assez dégagée.


J’ai longé le lac en Mývatn en faisant le choix de poursuivre ma route jusqu’à Akureyri (la deuxième plus grande ville d’Islande) et d’aller découvrir la maison de père Noël. La météo s’annonçait plus clémente pour le lendemain et j’avais prévu deux journées pour cette région.
Jour 7: région du lac Myvatn
Je suis retournée au lac Mývatn sous un grand soleil. Le changement d’ambiance est radical. J’ai fait deux étapes le long du lac. Tout d’abord à Skútustaðagígar où des sortes de cratères ont été formés quand la lave en fusion est entrée en contact avec le lac.





Ensuite, je me suis promené à Hofdi. Un endroit paisible le long du lac avec quelques endroits sympas pour pique-niquer.
Sur le chemin du retour, je me suis arrêtée à la cascade de Godafoss qui me fait un peu penser aux chutes du Niagara.
Jour 8: Sur la route
Ce fut une longue journée de voiture pour rejoindre la péninsule de Snaefellsness avec quelques arrêts en chemin.
A commencer par l’église Viđimýrarkirkja qui représente bien l’architecture du passée en Islande. Malheureusement, l’église était fermée.

Ensuite, j’ai fait un petit détour pour passer à Hraunfossar, une jolie cascade qui fait penser à une coulée de lave.
Pas très loin de Reykjavik, cette cascade est reprise dans plusieurs excursions au départ de la capitale islandaise. Pour preuve, les nombreux bus touristique sur le parking.

J’ai ensuite rejoint la bourgade de Stykkisholmur et son joli petit port. C’est là que j’ai passé la nuit dans une guest house avant d’explorer la péninsule le lendemain.


Jour 9: péninsule Snaefellsness
Découverte de la péninsule de Snaefellsness et ses magnifiques paysages. Il n’y a pas grande monde sur cette péninsule. C’est assez agréable à découvrir.
J’ai commencé par la découverte de Kirkjufell et de la petite cascade à ses pieds. Cette vue est l’une des plus photographiées d’Islande. Et son passage dans Game of Thrones n’est pas étranger à ce succès.







Cap sur la plage de sable noir de Djupalonssandur qui est vraiment magnifique. Plusieurs formations rocheuses rendent cette plage atypique où vous trouvez des ruines de bateaux.
Les falaises de Longrandar et la petite église de Búðakirkja ont également été des arrêts photos sur cette autre magnifique journée.
J’ai terminé la journée à Reykjavik, la capitale de l’Islande. J’ai profité de la longue soirée pour découvrir les principaux spots de la ville. Le centre historique près du port, la Harpa (ce bâtiment moderne) ainsi que Hallgrimskirkja, cette église dont la flèche immense domine la ville. J’ai flâné dans les ruelles.




Jour 10: Reykjavik
Dernière journée en Islande. La météo n’était pas au top. J’ai donc été visité le musée national d’Islande pour en apprendre davantage sur l’histoire du pays.
J’ai ensuite passé l’après-midi au Blue Lagoon pour une pause détente.

En fin de journée, j’ai rendu la voiture de location et j’ai logé à l’hôtel voisin de l’aéroport car j’avais un vol très tôt le lendemain matin.
L’Islande est vraiment un pays magnifique. Ce road-trip m’ a permis d’avoir un bon premier aperçu mais je suis certaine que je n’ai pas encore découvert tout ce que ce pays a à offrir.
Découvrez mes autres article sur l’Islande avec notamment mes bonnes adresses d’hôtels et de restaurants.

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